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Les Prisonnières (Lettre L)
LA PORTE ou PONTIE, Marie. De
Saint-Paul-La-Coste. A la Tour en 1698 et 1699.
LA PORTE, Jeanne. De Roquedur. A l’hôpital le
1° août 1693. Mentionnée sur la liste
d’écrou du 19 novembre 1701.
LACANNE, Marie. Rationnaire en 1688 et 1689.
LAFARGUE, Élisabeth. De Montauban. Prise sortant
de France. Incarcérée à la Tour en 1702. Pas
de traces après 1712.
LAGRANDEUR. voir AUSTRY LAGRANDEUR.
LAPRA(S) ou LAPRATE ou MANON, Anne. De Bounet,
Saint-Félix-de-Châteauneuf. Épouse de
Jean-Pierre Espinasse, praticien, condamné aux
galères, 29 ans, libéré en 1763.
Condamnée, à 23 ans, à être
rasée et emprisonnée pour le reste de ses jours dans
les prisons de la Tour de Constance, pour avoir
possédé des livres à l’usage des
Réformés et être impliquée dans la
capture du ministre Fauriel. Jugement du 9 février 1740.
Évadée pendant l’instruction du procès de la
prison du château de Tournon.
LAPRATE, Anne. Voir : LAPRA(S), Anne.
LASAL(L)E(S) ou SALLES, Suzanne ou Isabeau. De
Freissac. Détenue à Montpellier du 6 octobre 1692 au
11 février 1793, date de son transfert à la Tour.
Écrou le 11 février 1693. Sortie le 25 août
1693.
LAUNESSE, Jacquette. Sur la liste des rationnaires de
1704. Morte en prison le 15 avril 1747.
LAURIOL, (FEMME). Épouse de Claude Lauriol, de
Saint-Christol où il est pendu le 5 novembre 1704, pour
avoir caché des armes et des provisions. Envoyée
à la Tour de Constance.
LERIER ou PERIER ou LIEUAUNERE, Madeleine ou Marguerite.
De Baix ou Lavayas (Pranles). Transférée du
Vivarais, entre à la Tour le 24 juin 1689.
LIEUAUNERE, Madeleine ou Marguerite. Voir :
LERIER, Madeleine ou Marguerite.
LIEURE, Catherine. Fille dAndré, dit
Goutez, et d’Anne Falguière. Entre à la Tour dans
les bras de sa mère, à l’âge de 6 mois, le 27
juin 1742. Se jettera aux pieds du marquis de Palmy en 1752, dix
ans plus tard. Catherine est "La plus brave enfant qu’on puisse
voir" (disait Marie Durand). Elle va habiter à Bréau
en 1758, à 16 ans. Bénéficiaire d’un legs de
500 livres fait par Marie Durand le 25 octobre 1760, sa
mère meurt à la Tour 3 mois plus tard. Catherine
épouse Pierre Cousse, fabricant de bas de Ganges. En 1772,
elle n’est pas parvenue à faire restituer par la
Régie les biens saisis à ses père et
mère. Sous la Terreur Blanche, elle fait preuve de
décision et de courage.
LIRON ou LYA, Olympe. Née 6 avril 1678 à
Nîmes. Fille de François et de Catherine Favier.
Épouse le 14 avril 1722 Jacques ou Jean Rigoulet, marchand
à Nîmes, compromis dans l’affaire de la collecte de
fonds Condamnée à être recluse à
perpétuité et ses biens confisqués pour avoir
assisté à une assemblée. Jugement du 3 avril
1730 de La Fare. Incarcérée le 15 avril 1730.
Dépose une demande de libération et une attestation
de catholicité en février 1737, contestée par
le vicaire d’Aigues-Mortes et par une lettre anonyme. Une nouvelle
attestation, rédigée en termes embarrassés
par le curé Archimbaud de Saint-Laurent attire à ce
dernier une sévère réprimande et l’Intendant
assortit la demande d’un avis défavorable. Des
négociations sont entreprises de 1739 à 1742 pour
réaliser des "abjurations" acceptables mais celle de Liron
a irrité l’Intendant Bernage Saint-Maurice, jusqu’en mars
1739. En 1742, Liron adresse un placet au ministre demandant sa
grâce en considération de son grand âge, de ses
infirmités, et de ce qu’elle est dénuée de
tout secours ; Saint-Florentin se déclare favorable sous
réserve de l’avis de l’Intendant mais ce dernier exige une
abjuration. Autorisée à résider hors de la
Tour, sans se prêter au faux-semblant d’une abjuration.
Décédée "en ville" le 25 février
1743.
LOMBARD, Claudine. De Nîmes, fille de Jean et de
Jeanne Guirard, prisonnière à la Tour.
Arrêtée avec sa mère pour avoir assisté
à une assemblée en décembre 1727 à
Valdegour, près de Nîmes. Mentionnée sur une
liste de prisonnières à la Tour, alors qu’elle a
été condamnée à être instruite
dans la religion CAR à l’hôpital de Nîmes (elle
a 16 ans et elle est infirme). L’évêque de
Nîmes sollicite sa libération, l’Intendant
répond en janvier 1749 à Saint-Florentin qu’elle se
trouve encore au Fort de Nîmes. Graciée à une
date indéterminée.
LOUBIER(E), Suzanne. De Nîmes, née le 11
juin 1682. Fille de Élie Loup, taffetassier, et de Isabeau
Droubiesse. Prisonnière à Carcassonne en 1712
où elle est détenue depuis 1705. Prophétesse
itinérante, reprise lors de l’arrestation des Multipliants
en 1723. Jugement le 22 avril 1723 de Bernage Saint-Maurice. Elle
retrouve à la Tour ses anciennes compagnes de Carcassonne,
Boisset et Guidès. Légataire de La Roche le 7
février 1734 et encore détenue en 1741. A fait
rechercher ses parents à Genève, signe Suzon le
reçu transmis au Comité de Genève.
Décès constaté en 1745.
LYA, Olympe. Voir : LIRON, Olympe.