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Les Méreaux
Les méreaux de communion
Les méreaux de communion protestants
On appelait "méreau", le jeton dont chaque fidèle protestant, qui désirait communier, devait se munir auprès de l’Ancien de son quartier pour prouver qu’il n’avait fait l’objet d’aucune censure grave de la part du consistoire, qu’il avait assisté aux séances de catéchisme et qu’il contribuait aux charges de l’Eglise.
Il le remettait à l’Ancien de service auprès de la Table Sainte, au moment de recevoir le pain et le vin.
La plupart des méreaux étaient en plomb, ou en alliage de plomb et d’étain, et coulés dans des moules.
Chaque église du "Désert" avait son sceau particulier. On y retrouve souvent l’attachement à la Bible avec l’évocation du Berger dans le Bordelais, le Saintonge, le Montalbanais ou l’Agenais, de la Coupe dans le Poitou (La Mothe Saint-Heray), ou simplement un verset comme à Jonzac ou à Nîmes avec la mention Christ, Soleil de Justice.
Cf. : DELORMEAU - Les méreaux de communion des Eglises protestantes de France et du Refuge. Ed Musée du Désert ; 1983.